Typeright / Olympia’s transcriptsinstallation mixedmedia 2022 
Typeright / Olympia’s transcripts est un processus de typoésie semi-numérique. La partie recueil se présente comme un livret aux feuillets amovibles, composé de Rhodoïd, de feuilles de papier carbone, de papier calque et de pochettes plastifiées, en format portrait, reliées sur l’axe horizontal par deux anneaux métalliques. J’ai d’abord demandé sur mes réseaux sociaux à cell·eux qui le souhaitaient de m’envoyer quelques mots, une phrase, ou encore une suite de lettres et de chiffres sans réelle signification. Cela me permet de travailler à partir d’inspirations diverses et de constituer une production participative. J’ai récolté ces propositions et je les ai retapées avec de gros intervalles à la machine à écrire sur des feuilles de Rhodoïd. Les feuilles sont ensuite retournées et placées à l’envers sur une feuille blanche, ce qui permet de visualiser le transfert des mots laissés par l’empreinte de la machine sur le papier carbone. Là, j’ai utilisé la fonction de reconnaissance de texte de mon téléphone portable, ce qui a fonctionné dans la pratique, mais en réalité le texte obtenu n’est pas du tout fidèle à l’original, étant donné qu’il a été interprété à l’envers, par transparence. Cette nouvelle suite de caractères est copiée-collée sur un document numérique, puis retapée à la machine à écrire, sur papier transparent, et le processus est ainsi répété plusieurs fois. Les scans produits sont agencés au sein d’une vidéo, et le texte illisible est donné à prononcer à une voix de synthèse, qui chante alors un monologue incompréhensible, la poésie de la machine.

Le rendu est une suite sans logique de lettres imprimées sur papier transparent, issues de l’emploi non conventionnel de la technologie de reconnaissance textuelle de mon téléphone. Les feuillets sont alors assemblés et forment une sorte de cadavre exquis absurde qui devient indéchiffrable assez rapidement.





SCANS 




©ellislaurens2024
EAS ED APESA
contact